Cette idée que les esprits restent coincés “entre deux mondes” est une croyance largement véhiculée par les films, certaines traditions religieuses ou les discours ésotériques sensationnalistes. Mais qu’en est-il vraiment ?

Et si au lieu d’âmes errantes, perdues, ou en souffrance, nous parlions de présences aimantes, libres de circuler et de venir simplement nous faire un signe ? Et si ces “manifestations” étaient l’expression d’une conscience qui continue d’exister non pour nous hanter, mais pour nous rassurer ?

Plongeons ensemble dans une compréhension plus juste, douce et lumineuse du lien entre les mondes, loin de la peur et de l’ignorance.

Une croyance héritée des peurs humaines

Depuis des siècles, l’image de l’esprit coincé entre deux mondes hante les récits populaires. On parle de fantômes errants, de défunts prisonniers de leur passé, ou d’âmes perdues qui rôderaient autour des vivants. Mais cette vision trouve davantage ses racines dans nos peurs que dans la réalité du monde spirituel.

Ce que l’on appelle “coincé” est souvent un malentendu de perception. Les esprits ne sont pas bloqués. Ils ne vivent pas dans la souffrance ni dans l’attente. Ils vibrent dans un autre plan, plus subtil, plus léger que le nôtre, et peuvent traverser notre réalité pour communiquer, rassurer, ou accompagner.

C’est notre regard, parfois influencé par des croyances limitantes ou des récits sombres, qui projette la peur. Pourtant, si l’on change de perspective, on comprend que ces présences sont guidées par l’amour, non par la peur.

Dans la grande majorité des cas, une manifestation est un signe de lien, de continuité, et non d’enfermement.

Le passage dans l’au-delà est naturel et paisible

Quand le corps physique meurt, l’âme poursuit son chemin. Elle est accueillie, entourée, souvent accompagnée par d’autres âmes et présences lumineuses. Il n’y a pas de solitude ni d’errance dans le monde spirituel, sauf si l’on choisit soi-même, dans un premier temps, de rester proche des vivants.

Mais là encore, ce n’est pas un blocage, c’est un choix d’amour, une forme de présence douce pour veiller, pour rassurer ou transmettre. L’âme n’est pas empêchée à monter, elle laisse les vivants faire leurs deuils.

Le passage de l’âme se fait dans une intelligence omnisciente que notre mental ne peut entièrement saisir. Il n’est pas linéaire, ni conditionné par le temps humain. Le monde de l’esprit est vibration, connexion, mémoire et amour.

Certains esprits peuvent se manifester brièvement après un décès pour aider un proche à traverser le deuil, pour confirmer qu’ils vont bien, ou pour clore une relation inachevée. Cela ne signifie pas qu’ils sont prisonniers cela montre qu’ils sont à l’écoute. Il respecte le rythme de chacun et n’ont plus les même considération terrestre.

Il est essentiel de comprendre que la paix existe de l’autre côté du voile. Le tumulte vient souvent de nous : de nos deuils, de nos questions non résolues, de nos peurs et du vide que cela engendre.

Mais là où notre cœur écoute en silence, les signes deviennent réconfortants, et non inquiétants. Et l’Amour de nos êtres chers continue d’exister pour l’éternité.

Comment reconnaître une présence bienveillante ?

Certaines personnes ressentent une présence et s’inquiètent. Pourtant, les indices d’une énergie lumineuse sont souvent évidents… dès lors qu’on les accueille sans peur.

Voici quelques manifestations fréquentes et rassurantes :

  • Une sensation de paix soudaine, comme si quelqu’un vous enveloppait d’amour.

  • Un parfum familier, une chanson particulière, ou un objet déplacé subtilement.

  • Des rêves clairs, où le défunt semble vivant, aimant, serein.

  • Des musiques, bruits, paroles qui font échos dans notre vie.
  • Une intuition forte, une pensée qui vous traverse avec évidence.

Ces manifestations sont douces, joyeuses, jamais intrusives. Elles ne cherchent pas à effrayer, mais à se faire reconnaître. Les esprits bienveillants ne forcent jamais le lien : ils proposent, vous disposez.

Il est utile de vous poser ces questions :

« Comment je me sens dans cette présence ? »
« Est-ce que cela réveille en moi de la peur… ou une forme de douceur ? »

Et surtout, souvenez-vous : vous êtes souveraine dans votre espace. Si une présence vous dérange, vous pouvez poser une intention claire, avec respect et amour :

« Je te reconnais. Mais ici, je choisis la paix. »

Et cette simple parole agit. Car le monde spirituel respecte l’amour, la lumière et les frontières posées avec le cœur.

Ce que vous pouvez faire si une présence vous perturbe

Même si l’intention spirituelle est bienveillante, il peut arriver qu’une présence vous trouble ou vous perturbe émotionnellement. Dans ce cas, il ne faut pas paniquer : il ne s’agit pas d’un danger, mais d’un besoin d’ajustement énergétique.

Voici quelques gestes simples et puissants :

  1. Restez calme : Respirez profondément. Vous êtes en sécurité.
  2. Rééquilibrez vos énergies : Ressourcez-vous, utilisez simplement votre lumière intérieure. Visualisez une bulle apaisante et ressourçante.
  3. Parlez à voix haute : Les esprits entendent même vos pensées. Vous pouvez dire : « Je te vois. Merci pour ta présence. Tu peux repartir. »
  4. Ancrez-vous : Marchez dans la nature, buvez de l’eau, méditez.
  5. Demandez de l’aide si besoin : Vous n’êtes pas seule.

Prenez contact avec Michèle Meillac, votre médium pour une écoute apaisante, ancrée et sans peur. Surtout, ne vous tournez pas vers les discours sensationnalistes, les “désenvouteurs” ou les approches qui vous infantilisent. Le monde spirituel n’est pas une menace, c’est une dimension d’Amour inconditionnel.

Vous avez en vous la capacité de ressentir, de poser vos limites et de traverser l’invisible avec confiance.

Avec coeur,

Michèle Meillac, médium du centre Les Gardiennes

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