Vous avez du mal à surmonter la perte d’un proche ? Vous ressentez une tristesse profonde, une grande souffrance, et un manque intense ? Comprendre les étapes d’un deuil est essentiel pour naviguer à travers ce processus émotionnel complexe. Le deuil, qu’il s’agisse de la perte d’un être cher, d’un emploi ou d’une relation, est une série d’étapes nécessaires pour guérir. Il est crucial de ne pas s’isoler durant cette période. Chaque étape du deuil, du déni à l’acceptation, apporte son lot de défis et de moments difficiles. Se faire accompagner par un professionnel peut offrir un soutien précieux, aidant à gérer au mieux chaque étape et à retrouver un certain équilibre émotionnel. En comprenant et en acceptant les étapes d’un deuil, vous pouvez trouver un chemin vers la guérison et la résilience.
Qu’est-ce qu’un deuil ?
Le deuil représente un cheminement constitué d’une série d’étapes. Il touche différentes dimensions de l’être : émotionnelle, physique, cognitive, philosophique, comportementale et spirituel. En période de deuil, vous pouvez éprouver des difficultés à maintenir vos relations sociales. Vous pouvez aussi adopter des comportements variés avec votre entourage, ressentant parfois un besoin accru d’attention, de calme ou d’isolement. Lors des consultations en coaching holistique, 99% des personnes expriment leur satisfaction après un accompagnement dédiée au deuil. Vous trouverez un soutien personnalisé pour traverser chaque étape de ce processus, vous aidant à retrouver un équilibre émotionnel.
Quels sont les différents types de deuil ?
Il existe deux formes de deuil qui sont principalement et couramment rencontrées.
- Le deuil existentiel, lié à l’annonce de sa propre mort.
- Le deuil relationnel, à la suite du décès d’un proche ou d’un être aimé. Le deuil relationnel, peut également apparaitre lors d’une rupture amoureuse, professionnelle, amicale et tout autre changement brutal de vie.
Il existe également des deuils pathologiques, qui surviennent lorsque les étapes d’un deuil n’ont pas été dépassées. Ces formes de deuil chez les adultes et les enfants sont plus rares et il ne faut pas négliger.
- Le deuil bloqué, où vous niez la perte et évitez le travail de deuil.
- Le deuil complexe, où se manifeste des symptômes et comportements à risque. Tel que perte de son identité en l’absence du défunt, pouvant mener jusqu’à des idées de mort pour le rejoindre.
- Le deuil histrionique se caractérise par un sentiment intense d’abandon. Vous ne ressentez pas seulement la perte, mais vous pouvez aussi adopter les attitudes et comportements du défunt au point d’effacer votre propre personnalité.
En cas de deuil pathologuqe, vous pouvez être plongé dans une dépression sévère et longue. On observe aussi des niveaux élevés d’anxiété, des symptômes de stress post-traumatique, ainsi que des fluctuations de l’humeur bipolaire.
Les manifestations et la durée d’un deuil
Les manifestations d’un deuil varient selon les individus et le contexte. Vous pouvez présenter l’un ou plusieurs de ces signes dans votre processus de deuil :
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Les états d’anxiété :
Ce sont des troubles psychiques qui peuvent se développer : irritabilité, troubles du sommeil, mémoire et concentration altérée, besoin d’évitement, détachement, affects bloqués, peur …
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Les symptômes physiques :
Il n’est pas rare d’observer une perte d’appétit, un manque de sommeil ou des affectations cardio-vasculaires dues au stress… La somatisation physique est un signe qui montre que votre corps exprime l’impact du deuil.
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Un sentiment de culpabilité intense :
C’est avoir la sensation d’éprouver une culpabilité intense, parfois déconnectée de la perte elle-même. Se blâmer pour de nombreux aspects de la vie quotidienne. Ces sentiments peuvent déclencher des ruminations persistantes, qui ne sont pas nécessairement liées à la personne décédée. Ce processus peut conduire à une auto-dévalorisation sévère, affectant profondément votre estime de soi.
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Le traumatisme lié à la séparation :
Le traumatisme de la séparation peut survenir si vous entreteniez une relation fusionnelle avec la personne décédée ou disparue, comme par exemple la perte d’un bébé pouvant déclencher un choc émotionnel et traumatique. Le traumatisme peut persister après le décès et va affecter significativement votre vie professionnelle, sociale et personnelle. Vivre un tel choc émotionnel peut réactiver des traumatismes du passé et intensifier la peur de l’abandon ou du rejet.
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Des épisodes mélancoliques :
Dans chaque processus de deuil, il y a une phase de dépression dite « normale ». Si cette phase perdure plus longtemps, vous pouvez entrer dans un épisode dépressif « majeur ». Votre médecin généraliste ou psychiatre fera le diagnostic avant de vous faire accompagner.
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Des comportements de dépendance :
Lorsqu’un deuil n’a pas été fait par le passé, il est possible de voir surgir des troubles de l’addiction. Pour faire face à une perte douloureuse, il se peut que vous ayez plongé dans la consommation de substances toxiques. Vous avez peut-être commencé à boire de manière excessive, à fumer, à prendre des drogues. Il se peut que vous ayez développé des relations de dépendance affective. Des comportements de dépendances pour apaiser les émotions qui vous semblent insupportables à vivre après ce drame.
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Des comportements à risque :
Si vous avez des pensées suicidaires persistantes liées à la perte d’un être cher, cela peut indiquer un deuil pathologique. Ces sentiments peuvent mener à des comportements à risque comme les tentatives de suicide ou l’auto-négligence. Il est crucial de parler à un médecin, avant d’entamer un suivi vers un mieux être. Ne restez pas seul(e) dans votre souffrance ; il existe des coaching holistique efficaces et des thérapies cognitivo-comportementales pour vous aider à vous reconstruire.
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L’isolement majeur :
Les sentiments de tristesse et de colère, ainsi que la difficulté à participer à des activités sociales, renforcent souvent le besoin de solitude. Cette rupture sociale peut entraîner une confusion identitaire et une difficulté à envisager l’avenir dans tous les aspects de la vie, y compris les relations personnelles. Vous pouvez également ressentir un manque de confiance envers les autres et une déconnexion émotionnelle. Cela augmente le sentiment de vide et de solitude depuis la perte de votre proche. Cet isolement, combiné à une fragilité émotionnelle, peut accroître les risques de détérioration de votre équilibre psychologique.
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La décompensation névrotique :
Concernant la durée d’un deuil, il n’existe pas de règle stricte. Un deuil peut se faire sur plusieurs semaines à plusieurs années selon la façon que vous avez d’accueillir ce qui vous traverse. Plus le deuil vous semble difficile plus cela peut indiquer qu’il s’agit d’un deuil pathologique. Soyez vigilant aux signes si vous n’arrivez pas à avancer. Nous vous conseillons d’aller voir un medecin avant de débuter tout accompagnement.
Avancer dans les 7 étapes d’un deuil
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1ère étape du deuil : Le choc
Le choc initie le processus de deuil dès l’annonce du décès, de la séparation et il est souvent marqué par une apparente absence d’émotion.
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2ème étape du deuil : Le déni
Le déni survient comme mécanisme de défense, refusant d’accepter la réalité pour éviter la douleur, bien que cette étape puisse perdurer chez certaines personnes.
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3ème étape du deuil : La colère
La colère émerge lors de la confrontation avec la réalité, notamment en voyant le corps du défunt. Elle s’accompagne souvent d’un sentiment d’injustice, dirigé parfois vers soi-même ou les autres, et mêlé à d’autres émotions telles que les remords ou le dégoût.
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4ème étape du deuil : La tristesse
La tristesse et la dépression « normal » suivent une fois la colère apaisée, marquant un profond désespoir face à l’absence de l’être cher et la perte de repères.
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5ème étape du deuil : La résignation
La résignation signifie la perte d’espoir, abandonnant toute lutte pour changer la situation et peinant à envisager l’avenir.
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6ème étape du deuil : L’acceptation
L’acceptation n’est pas une étape à sous-estimer. Elle implique l’acceptation de la perte, la capacité à se souvenir des moments bons et mauvais, et la réappropriation d’une vie différente avec une nouvelle confiance en soi.
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7ème étape du deuil : La reconstruction
La reconstruction personnelle succède à l’acceptation. Elle c’est quand vous commencez à retrouver le goût de vivre, renoue avec le monde et les autres, et commence à envisager l’avenir avec de nouveaux projets.
Être accompagné dans un deuil
Se faire accompagner pendant un deuil peut-être essentiel. Cette période difficile à vivre vous demande d’aller puiser dans vos ressources personnelles. Traverser un deuil c’est accueillir votre souffrance et un changement profond et ça ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Que vous soyez entouré par vos proches, un médecin ou suivez un coaching holistique, ne laissez pas la situation s’agraver. L’approche optimale consiste à être présent pour vous, vous écouter activement, à vous offrir un soutien concret et à respecter votre processus de deuil.
Il est crucial de ne pas rester seul(e) et d’oser vous faire accompagner. Ce peut être pour exprimer ce que vous vivez, ou pour traverser une étape plus difficile dans le processus de deuil. Accepter que la douleur fasse partie intégrante de votre cheminement est nécessaire. Même si les mots vous manquent, vous pouvez vous faire accompagner par une personne bienfaisante. Être accompagné(e) pour avancer à votre rythme sur le chemin du deuil. Ici, il est préférable d’éviter les formules toutes faites, car chaque endeuillé pourra trouver ce qui lui correspond pour réussir à faire son deuil.
Avec tout notre coeur,
Les Gardiennes
Bonjour Michèle,
Merci pour votre article, j’ai eu du mal à remonter la pente suite au décès de mon mari. Aujourd’hui, je commence à sortir de la douleur et à cesser d’avancer dans le brouillard. Je retrouve doucement l’envie de savourer la vie et de faire de petits projets.
Je reprends progressivement goût à la vie. J’ai eu la chance d’être bien entourée, je m’en rend compte aujourd’hui et je remercie ma famille et mes amies qui ont été d’un grand soutien.
Je n’étais pas prête à faire une séance de médiumnité avant, qu’est-ce que vous en pensez ?
Au delà du délai, j’avais peur d’être encore plus bouleversée et j’avais envie de le rejoindre.
Merci pour votre réponse et votre podcast que j’ai découvert par hasard.
Claire
Bonjour chère Claire,
Gratitude pour votre partage en toute humilité. La médiumnité spirituelle est comme le dit une personne chère à mon cœur une « voie de développement et d’éveil ». Elle apaise, soulage, peut aussi aider à la guérison.
Je ne peux que vous inviter à toujours suivre votre cœur. L’âme sait ✨car elle est connectée à plus grand que soi.
Avec cœur,
Michèle
Médium, Les Gardiennes