Il y a des moments où l’on ne sait plus très bien où l’on en est. On avance, on fait ce qu’il faut, on répond aux attentes… mais au fond, quelque chose sonne faux. Comme si, à force de vouloir bien faire, on s’était éloignée de soi-même. Ce sentiment diffus de ne plus être à sa place devient alors une invitation à ralentir, à écouter ce qui en nous murmure : « Et si c’était le moment de revenir à moi ? »

Trouver sa place, ce n’est pas partir en croisade. Ce n’est pas hausser le ton ou prouver sa valeur. C’est, au contraire, faire le choix de la douceur, de l’alignement, de la vérité intérieure. Revenir à ce qui fait sens, sans se suradapter, sans s’effacer.

Ce chemin n’a pas besoin d’être parcouru seule. Grâce à un accompagnement holistique, il devient possible de se reconnecter à soi avec confiance, clarté et apaisement.

Quand le monde extérieur prend trop de place

Dans un quotidien rythmé par les obligations, les attentes sociales, les impératifs familiaux ou professionnels, il est facile de se laisser happer. On avance comme sur des rails, souvent à contre-courant de soi, prise dans un flot d’injonctions invisibles. Il faut être performante, disponible, présente pour les autres. Alors on s’adapte. On dit « oui » alors qu’on pense « non », on sourit quand on aurait besoin de silence, on agit sans vraiment sentir. Peu à peu, une fatigue émotionnelle s’installe, subtile mais persistante. On perd le lien avec son élan vital, sa créativité, sa spontanéité.

Ce décalage intérieur ne se voit pas toujours. Aux yeux du monde, tout semble fonctionner : le travail avance, les enfants vont bien, le quotidien est rempli. Mais à l’intérieur, une autre réalité se joue. Quelque chose s’éteint doucement. Un sentiment diffus de vide ou de saturation prend place, comme si l’on s’était oubliée quelque part en chemin.

Dans ce silence, une prise de conscience émerge. Un besoin profond de transformation. Pas une révolution extérieure, mais un réalignement intérieur. Le désir de retrouver un espace pour soi, de réapprendre à exister sans se suradapter, sans s’effacer, sans devoir se battre.

Reconnaître cela, c’est déjà se remettre en mouvement. C’est le premier pas vers une vie plus consciente, plus libre, plus nourrissante. C’est un acte de présence, une réconciliation avec soi. Et cela change tout.

Sortir de la logique de lutte

Depuis l’enfance, on nous apprend que pour obtenir ce que l’on veut, il faut se battre. Défendre sa place, imposer sa voix, s’affirmer coûte que coûte. Cette injonction à la compétition est si profondément ancrée qu’elle devient inconsciente. On pense que c’est le seul moyen d’exister, d’être respectée, d’être entendue. Pourtant, cette énergie de combat, aussi légitime soit-elle parfois, finit par nous épuiser. Elle nous place en tension constante, dans une posture défensive, loin de la paix intérieure à laquelle nous aspirons profondément.

Sortir de cette logique ne veut pas dire renoncer ou se résigner. Au contraire. C’est choisir une voie plus subtile, plus puissante, plus alignée. C’est accepter que notre place ne se gagne pas dans l’opposition, mais dans l’ancrage. Elle se révèle quand nous cessons de vouloir prouver, et que nous commençons à simplement être. C’est dans cette authenticité que naît une forme de présence tranquille, qui rayonne naturellement.

Lorsque nous entrons dans cet espace intérieur, les choses s’alignent différemment. Nos relations deviennent plus justes, nos mots plus clairs, nos choix plus fluides. Nous ne cherchons plus à convaincre. Nous incarnons.

Ce chemin vers une puissance douce est libératrice. Il nous permet de vivre sans tension, sans masque, sans devoir lutter. Et c’est là que la transformation devient durable : quand elle vient de l’intérieur, sans violence, sans résistance. Une force tranquille émerge, celle qui ne crie pas mais qui affirme avec douceur :  » Je suis là, et j’ai ma place. »

Une posture intérieure avant tout

Trouver sa place commence par une décision intime : celle de se remettre au centre de sa vie. Avant d’être une reconnaissance extérieure, c’est une posture intérieure. Ce mouvement demande de l’honnêteté avec soi-même, une volonté d’écouter ce qui se passe à l’intérieur, même si cela dérange ou bouscule.

On commence par ralentir. Par revenir au corps, aux émotions, à la respiration. Ces signaux subtils qui nous parlent en permanence, mais qu’on apprend souvent à ignorer. On réapprend à ressentir, à accueillir ce qui est là, sans le juger, sans vouloir le fuir. Cette étape est fondamentale : c’est dans l’acceptation de ce qui est que l’on retrouve un ancrage.

Puis vient le moment d’exprimer. D’oser dire ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on souhaite vraiment. Même doucement. Même maladroitement. Trouver sa place, c’est oser poser ses limites, ses besoins, ses rêves. C’est sortir du conditionnement pour revenir à l’essentiel : qui suis-je, aujourd’hui, dans ce que je vis ?

C’est aussi apprendre à se faire confiance. À croire que ce que l’on ressent a de la valeur. Que ce que l’on porte mérite d’exister. Cette posture intérieure ne dépend de personne d’autre que soi. Mais elle peut être soutenue, accompagnée, éclairée par une présence bienveillante.

Un coaching holistique agit comme un miroir doux, un espace sûr dans lequel cette posture peut grandir et s’ancrer. Pas à pas, vous revenez vers vous. Et votre place, loin d’être à conquérir, commence à s’incarner.

Le rôle d’une coach holistique

Dans les moments de transition, de quête de sens ou de réajustement, il est parfois difficile d’avancer seule. Non pas par faiblesse, mais parce qu’un regard extérieur, neutre et bienveillant, permet de faire émerger ce que l’on ne voit plus. C’est là que le coaching holistique prend tout son sens.

Contrairement à une approche uniquement mentale ou analytique, le coaching holistique prend en compte toutes les dimensions de votre être : émotionnelle, physique, énergétique, spirituelle. Il ne cherche pas à vous transformer, mais à vous ramener à votre essence, à votre justesse, à ce qui est déjà là en vous mais peut-être enfoui ou oublié.

Chez Les Gardiennes, chaque séance est un espace de reconnexion profonde. On y travaille avec des outils adaptés à votre rythme et à vos besoins : écoute active, respiration, visualisation, libération émotionnelle, travail énergétique… L’idée n’est pas d’aller vite, mais d’aller juste.

Ce cadre permet de déposer les poids, de faire le tri entre ce qui vous appartient et ce qui ne vous appartient pas. Il vous offre un espace pour entendre votre voix intérieure, clarifier vos intentions et retrouver un alignement durable.

Vous n’avez pas à tout faire seule. Être accompagnée, c’est un acte d’amour envers soi. C’est se donner la chance de traverser un passage avec plus de douceur, plus de conscience, plus de clarté. C’est offrir à sa place intérieure un terrain fertile pour enfin s’épanouir.

Avec cœur,

Les Gardiennes